la fondation Scelles a commenté mon livre
La fondation Scellès, qui rêve d'un monde sans prostitution (un monde idéal sans doute) a déposé sur son site un commentaire sur mon livre.
Voici ma réponse
Merci d'avoir pris le temps de lire mon livre. Etant prostituée depuis 20 ans, ayant réussi à élever 6 enfants seule avec ce travail de tous les jours, ayant connu la quasi-totalité des formes de prostitutions, des milliers de clients et des dizaines de femmes et d'hommes vendant une prestation sexuelle, je suis arrivée à ce constat : comme vous et comme tout le monde, je rêve d'un monde sans prostitution, sans jeux d'argent, sans viloence aucune : MAIS C EST COMPLETEMENT IRREALISTE : d'ailleurs Thomas d'Aquin au XIIIe siècle jugeait qu’elle était nécessaire à la société comme les toilettes à une maison : cela sent mauvais, mais sans elle (s), c’est partout dans la maison que cela sentirait mauvais. Et actuellement en France, les viols, les agressions, la mafia et les violences conjugales se développent plus que partout ailleurs, à savoir en Allemagne, aux Pays-Bas et en Belgique.Bien sur, ils peuventfaire mains basses sur les prostituées, comme dans le bâtiments par exemple où il existe des filières de travailleurs clandestins, mais des contrôles rigoureux permettent de surveiller ce phénomène. Préfèrez-vous que les prostituées continuent'dansla rue, sans sécurité, sans sécu, sans arrêts maladies où que l'on accorde enfin comme dans les pays du nords des droits légaux élémentaires?Je paie mes impôts et je n'ai rien en retour. En Allemagne, je n'aurai pas été obligéede me prostituer enceinte, car des congés parentaux existent
Fort bien, j'ai compris ; vous ne voulez pas légaliser la prostitution
Que proposez-vous en échange : un monde sans prostitution ?
Je crois que ma solution en France est beaucoup plus réaliste et qu'elle éviterait bien des souffrances (alcool et drogues dans les atroces bars à hôtesses, expéditionspunitives des macs, rackett, agressions quasi-quotidiennes etc....)
Mais le débat est ouvert, votre lecture prouve que certains de mes arguments vous ont laissés pantois.
Je suis prête à en parler sur un plateau télé ou en face à face.
J'ai connu tant de détresses chez chez les clients, chez les prostituées des deux sexes en France,que mon livre ne suffit pas à tout dire.
Avec mes amitiés
Rosen Hicher (mail privé à utiliser par vous si vous le désirez)
Voici ma réponse
Merci d'avoir pris le temps de lire mon livre. Etant prostituée depuis 20 ans, ayant réussi à élever 6 enfants seule avec ce travail de tous les jours, ayant connu la quasi-totalité des formes de prostitutions, des milliers de clients et des dizaines de femmes et d'hommes vendant une prestation sexuelle, je suis arrivée à ce constat : comme vous et comme tout le monde, je rêve d'un monde sans prostitution, sans jeux d'argent, sans viloence aucune : MAIS C EST COMPLETEMENT IRREALISTE : d'ailleurs Thomas d'Aquin au XIIIe siècle jugeait qu’elle était nécessaire à la société comme les toilettes à une maison : cela sent mauvais, mais sans elle (s), c’est partout dans la maison que cela sentirait mauvais. Et actuellement en France, les viols, les agressions, la mafia et les violences conjugales se développent plus que partout ailleurs, à savoir en Allemagne, aux Pays-Bas et en Belgique.Bien sur, ils peuventfaire mains basses sur les prostituées, comme dans le bâtiments par exemple où il existe des filières de travailleurs clandestins, mais des contrôles rigoureux permettent de surveiller ce phénomène. Préfèrez-vous que les prostituées continuent'dansla rue, sans sécurité, sans sécu, sans arrêts maladies où que l'on accorde enfin comme dans les pays du nords des droits légaux élémentaires?Je paie mes impôts et je n'ai rien en retour. En Allemagne, je n'aurai pas été obligéede me prostituer enceinte, car des congés parentaux existent
Fort bien, j'ai compris ; vous ne voulez pas légaliser la prostitution
Que proposez-vous en échange : un monde sans prostitution ?
Je crois que ma solution en France est beaucoup plus réaliste et qu'elle éviterait bien des souffrances (alcool et drogues dans les atroces bars à hôtesses, expéditionspunitives des macs, rackett, agressions quasi-quotidiennes etc....)
Mais le débat est ouvert, votre lecture prouve que certains de mes arguments vous ont laissés pantois.
Je suis prête à en parler sur un plateau télé ou en face à face.
J'ai connu tant de détresses chez chez les clients, chez les prostituées des deux sexes en France,que mon livre ne suffit pas à tout dire.
Avec mes amitiés
Rosen Hicher (mail privé à utiliser par vous si vous le désirez)